Découvrez comment KIMUA, société basque, a mis son entreprise en intelligence collective!

Mercredi 28 février 2024 - 14:28
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Quelle est l’histoire de Kimua ? 

 

Le projet Kimua est né il y a 11 ans. Mon mari, Iñaki, souhaitait lancer un projet entrepreneurial. Je m’occupais de la partie financière depuis la maison et il s’est entouré de personnes qu’il avait croisées sur son chemin par le passé. Nous étions 4 au début.

Au Pays basque, il y a beaucoup de coopératives et nous avions envie que notre entreprise soit basée sur des principes similaires avec une organisation très horizontale et un partage des bénéfices.

La société a grandi rapidement et, il y a 5 ans, nous avons emménagé dans nos propres locaux et j’ai commencé à travailler à temps plein au sein de l’entreprise.

Nous nous sommes rendu compte avec Iñaki que nous n’avions pas d’expérience pour diriger une entreprise et nous avons décidé de nous faire accompagner par un consultant du groupe NER, un groupement d’organisations qui prône le « new style of relationships », un mode de fonctionnement basé sur les équipes autogérées.

La transformation a commencé il y a 2,5 ans.

« Aujourd’hui, nous sommes 50 dans l’entreprise et nous avons multiplié par 3 notre chiffre d’affaires. »

 

Quels changements ont amené la transformation ?

 

Nous travaillons de façon horizontale, en équipes autogérées, tous dans le même espace. Nous donnons beaucoup de confiance. Et on continue à apprendre en chemin. Nous avons créé le concept de « Kimuality », la qualité Kimua.

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Quel est votre plus grand succès ? 

 

 

 

 

Engager des personnes et les faire rêver grâce au projet, continuer à les motiver et à s’amuser ensemble.

Sans hésiter, les personnes qui rejoignent l’équipe. Engager des personnes et les faire rêver grâce au projet, continuer à les motiver et à s’amuser ensemble.

Il y a aussi des personnes qui sont parties, à qui ça ne convenait pas de perdre le statut de « chef » par exemple. Aujourd’hui, nous sommes très clairs quand nous recrutons. Voilà notre façon de fonctionner et si ça ne convient pas, il ne faut pas venir chez nous.

Nous faisons beaucoup d’activités ensemble, nous prenons le café ensemble tous les jours à 11h. Chaque vendredi, nous fêtons les anniversaires de la semaine autour d’un « Amaiketako », une tradition basque de grignoter quelque chose à 11h du matin, un peu comme un apéro.

 

 

Si vous deviez donner un conseil

aux entreprises qui veulent se transformer ? 

Commencez au plus vite ! C’est le plus facile. Plus on attend et plus ce sera compliqué. Et pour que ça fonctionne, il faut que la direction soit convaincue. Comme c’était notre cas.

Il faut savoir et vouloir partager aussi.

Et puis garder le sens de qui on est. La méthode de transformation vient en soutien mais c’est important de garder sa personnalité propre. L’important, ce n’est pas la méthode NER, c’est Kimua.

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Quels changements ont amené la transformation ?

 

 

Si KIMUA était un animal, nous serions une meute ou un troupeau. »

Je ne pourrais pas dire quel animal, par contre, une chose est sûre, nous serions une meute ou un troupeau.

Peut-être serait-on davantage un arbre ? Kimua signifie « bourgeon » en basque, le renouveau du printemps.

 

 

Quelles sont les valeurs de Kimua ?

On a fait un exercice sur les valeurs avec l’équipe, qu’on a animé nous-même. On a représenté un arbre, justement. On a mis le bon sens sur les racines, la transparence sur le tronc, et toute une série de mots sur les branches. Par exemple, l’humour, l’amusement, la « respetie » qui est un mix du respect et de l’empathie. Des mots bien à nous. Quelqu’un nous a dit « mais ce ne sont pas des valeurs ça ! ». On a dit d’accord, ce ne sont pas nos valeurs, ce sont nos mots !

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir témoigner en Belgique ?

 

Nous travaillons de façon horizontale, en équipes autogérées, tous dans le même espace. Nous donnons beaucoup de confiance. Et on continue à apprendre en chemin. Nous avons créé le concept de « Kimuality », la qualité Kimua.

 

« Il faut faire en sorte que le monde sache ce que vous faites. »